Bonjour Marielle,
Vois tu , Marielle, je suis sensible aux tableaux qui peuvent me surprendre , quelque soit leur époque , par :
- Le réalisme de la Dépression
Elle nous concerne tous à chaque instant. Ce tableau m' interpelle beaucoup . Il me conforte dans ma pensée que la vie est un vaste théâtre dont nous sommes tous les acteurs. Et lorsque un acteur n ' en peut plus de jouer, alors il s' effondre sur le devant un rideaux rouge d ' une scène d' un théâtre noir de vide. Et j' ajouterais ….« Rideau » .
- Le contraste de la femme solaire .
Visage terne d' une femme angoissée par l' immensité d'une lumière d' un rouge vif avec quelque part au milieu la tache blanche du Soleil . Cette toile de fond l' envahit. Elle se protège avec sa main droite sur son cou .Le contraste, avec le quel elle tourne le dos au Soleil , est saisissant .
Peux – être l'inspiration te viendrait – elle un jour de peindre un « homme lunaire sous claire de Lune « ?. Les terriens au Soleil inondent nos toiles....
- L' émotion de la Vierge à l 'enfant.
Comme si cette Vierge , le visage en plénitude, ses ongles vernis , sur toile de fond noir, était de notre époque. Son fils est quelque peu disproportionné par rapport à sa mère . Elle n 'est plus très jeune et il paraît être déjà un grand enfant au regard inquisiteur vif . La main de la mère enveloppe avec une infinie douceur le cou de son fils , et lui diffuse un apaisement .Dans une autre époque, il me semble que des tableaux anciens et des icônes représentent le même sujet avec toujours beaucoup d' émotion.
- La perplexité de l ' Amour vrai
Les visages en gros plan d' une femme et d' un homme quelque peu dissimulé se rapprochent tendrement. L ' angle très étonnant sous le quel sont peintes ces figures invite à découvrir l ' harmonie du couple. Cependant, une ronce, qui n' est pas épineuse, lézarde de part en part la joue de la femme, rappelle la cicatrice d'une blessure , mais ne doit pas empêcher le baiser espéré.
Les mystères de l ' Amour vrai dépassent peines et malheurs de la vie.
Je ne suis pas sûr que l' interprétation de cette ronce soit la bonne.
J' apprécie la teinte brune rassurante , tirant vers l 'ocre , sur tes oeuvres.
Les teintes noires me plongent dans l 'infini de l ' obscur, du néant . Elles me rappellent que je passe sur Terre seulement pour un autre monde de luminosités divines et éternelles.
Une règle d' or pour les amateurs de tableaux : ne jamais chercher à décrypter le sens d'un dessin, mais se laisser aller à ses seules impressions.
Toutefois, je ne peux m ' empêcher de chercher une signification à ce que je vois, et par ce biais artistique, de mieux accepter ma vie sous d' autres couleurs.
Bises . Hugues