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Delphine ROUSSILLON
C'est avec une très grande tristesse que j'ai appris que Mr Gruel nous avait quittés. Outre ses compétences professionnelles, sa gentillesse et son humanité n'avaient d'égal que sa passion pour les livres. Alors que je n'ai eu l'occasion de vous revoir qu'une seule fois, Mr Gruel, depuis que j'ai quitté l'OVE, je vous adresse une dernière fois tous mes remerciements pour m'avoir soutenue et épaulée durant trois ans. Je ne vous remercierai jamais assez, et vous allez me manquer.
Antoine de LACHEISSE
Etonnement et tristesse devant la cruelle nouvelle. Quoique non sociologue j'avais reconnu la rigueur cachée derrière une discrétion un peu timide, la force derrière la politesse, mais c'est au cours de rencontres de hasard hors de l'OVE que j'avais découvert la culture et l'amour du livre de Louis GRUEL. J'espérais que sa retraite lui permettrait de me "donner la leçon" dans ce domaine... le sort en a décidé autrement.
Compétent et cultivé avec en plus de son caractère une réelle capacité d'écoute il manquait déjà à l'Université il manquera longtemps à ses amis ou à ceux qui auraient aimé l'être.
Que sa famille trouve ici l'expression de mes très sincères condoléances.
juillot chantal
merci et bon voyage
Erlich Valérie
Je ne peux que saluer l’efficacité, la persévérance, la présence d’esprit mais aussi la gentillesse de Louis Gruel qui aura investi toutes ses compétences et ses ressources pendant quinze années au profit de l’Observatoire de la Vie étudiante. C’est une bien triste nouvelle que d’apprendre sa disparition aussi brutale.
C’est pratiquement tout au début de l’aventure de l’OVE en 1993, que j’ai eu un premier contact avec Louis Gruel lors du concours de l’Observatoire auquel j’avais participé et qui m’avait été décerné pour mon mémoire de maîtrise. Et puis, je l’ai rencontré à nouveau en 1996, lors de la remise des prix du concours auquel j’avais participé une seconde fois et pour lequel le jury, dont il avait fait partie, m’avait attribué le premier prix pour mon doctorat, prix qui prendra désormais son nom, ce qu’il aurait sans aucun doute beaucoup apprécié, étant donné l’investissement qu’il y apportait chaque année.
Nous avons pu échanger ensuite de nombreuses idées, particulièrement sur l’unité et la diversité des conditions de vie et d’étude des étudiants, qui nous avaient amenés par la suite à commencer la rédaction d’un ouvrage sur le renouveau du monde étudiant, auquel nous n’avions pu donner suite, pris chacun par d’autres tâches. Son ouverture d’esprit mais aussi son esprit critique, son sens du dialogue, ses conseils également, m’avaient déjà apporté beaucoup. Je n’ai pu par la suite que constater son efficacité, sa rigueur, ainsi que celle de l’équipe avec laquelle il concevait les nombreuses enquêtes de l’OVE, gages de scientificité, unanimement reconnues dans le monde de la recherche.
Notre collaboration s’est finalement concrétisée dix ans plus tard par mon intégration au Comité scientifique de l’OVE national, soutenue par Louis Gruel. C’est encore à sa demande que j’ai pu participer à l’élaboration de la chronique historique sur le monde étudiant qu’il a co-dirigé et qui a abouti à la publication de l’ouvrage collectif Les étudiants en France, paru récemment.
Je n’imaginais pas, lors de la remise du premier prix obtenu pour mon doctorat, à quel point mon parcours professionnel serait ensuite lié à celui de l’OVE, et à Louis Gruel, qui aura éclairé grandement mes connaissances du monde étudiant, mais aussi celui de la culture universitaire et de la sociologie bourdieusienne qu’il aimait tant explorer. Un grand merci malheureusement sans sa présence.
Valérie Erlich.
Samedi 12 Décembre
C'est avec beaucoup de peine que j'apprends le décès de Louis Gruel en parcourant les dernières livraisons de son blog sur les questions universitaires.

Nous nous sommes connus à Rennes dans les années 1980. Il avait participé alors à l'aventure du Lessor que nous avions créé alors pour faire exister à l'Université de Rennes 2 une approche pluraliste et transdiciplinaire des sciences sociales. LESSOR, cela voulait dire "Laboratoire d'économie et de sciences sociales de Rennes". Je ne sais plus qui avait trouvé ce bel acronyme: François de Singly, Jean-Manuel de Queyroz, Alain Even ou moi-même. Dire que l'histoire des sciences sociales à l'Université de Rennes fut à cette époque une aventure de tout repos serait erroné. Ceux qui ont vécu la chose en auront gardé le souvenir. Mais Louis traversait ces épisodes, parfois sordides, parfois burlesques, souvent les deux, avec une apparente sérénité dont je sais qu'elle était trompeuse et une gentillesse délicate dont je sais qu'elle était réelle.

Le Lessor existe toujours, mais je ne pense qu'on y trouve encore beaucoup de ses membres fondateurs. Les uns et les autres se sont dispersés au gré des carrières universitaires. Mais je crois que l'acronyme a porté ses fruits, car le Lessor a bien alors offert aux uns et autres une dynamique intellectuelle collective qui faisait défaut dans les sciences sociales à Rennes 2 au début des années 1980. Louis Gruel a ensuite accompli l'oeuvre que l'on sait à l'Observatoire de la vie étudiante, heureuse création institutionnelle qui est tombée entre de bonnes mains. J'ai eu avec lui des échanges épisodiques, trop rares, dans ses nouvelles fonctions.

A l'heure où la question de l'enseignement supérieur apparaît de plus en plus en France comme un problème majeur, le chercheur va nous manquer. Pour le moment,c'est de la personne dont je me souviens avec émotion et le regret de l'avoir trop peu connu.

François Vatin




Charles-Henry CUIN
J'apprends avec une grande tristesse la disparition de Louis Gruel.

J'avais eu l'honneur et l'avantage de participer au jury de son HDR. J'y avais rencontré un sociologue hautement estimable et un homme de qualité.

Cette rencontre fut la première et la dernière. Mais elle m'a permis de fréquenter une œuvre sobre et riche dont je ne doute pas qu'elle demeurera, inspirera et fécondera.

Que ses proches trouvent ici l'expression de mes condoléances.