81 messages   
Vous devez saisir des informations valides
Nouveau message
laurent
Je ne vois pas ce que la religion vient faire là-dedans, je crois à la Demande de Dieu, et j'y crois rationnellement, et non à travers un crédo, n'en ayant aucun.
Pour moi, Abraham, Job... tous les prophètes "majeurs" ont simultanément une dimension symbolique universelle ; et leurs relations à Dieu de même.
Le sacrifice demandé par Dieu est atroce, c'est le pire qu'on puisse concevoir, cela dépasse toute morale, tout sens humain du bien : c'est voulu.
Si Dieu évidemment avait demandé à Abraham un petit sacrifice pas trop méchant, un petit mensonge par exemple, où serait le symbole, la Balise de la foi absolue en l'Absolu ?
Ce n'est pas "soit-disant" qu'il n'y a pas sacrifice réel ; Dieu n'a pas l'Intention de laisser faire Abraham, mais bien d'éprouver sa foi - qui deviendra ainsi le symbole de toute soumission - à Dieu.
assunta
Laurent cite : "Cette divinité ne dicte pas une règle de vie, elle ne dit pas comment penser le vrai ni faire le bien. Elle ordonne un acte qui est tout sauf anodin et dont l’accomplissement renverse toutes les règles éthiques établies. Le destinataire est sans défense. Sa seule protection, son unique justification, est la foi."
Dieu n'a jamais ordonné un acte aussi monstrueux, sanguinaire : que Abraham montre sa foi en Lui en sacrifiant son fils (même si soi-disant il allait le remplacer par un mouton).

Oui Dieu lui a demandé qu’il ai confiance absolue en LUi et Abraham en a-til conclu que sacrifier son fils était prouver son amour pour Dieu. Peut-être. Mais ce qui est sûr c’est que Dieu n’a jamais demandé un tel acte sanguinaire c’est clair. C’est l’interprétation d’Abraham et l’époque qui s’y prête aussi puisque des sacrifices humains étaient réalisés à ce moment-là mais Dieu demandait aux Hébreux de ne pas suivre cette voie, mais la Sienne.

Dieu ne sacrifie ni ne demande sacrifice (dans le sens faire couler le sens) à quiconque c'est logique. Il est important de rétablir cette Vérité !

L'Homme encore tue, fait couler le sang (on le voit encore aujourd'hui malheureusement à travers ces guerres fratricides justifiées au Nom de Dieu, même en Occident on se sert de Dieu pour tuer) soit-disant au Nom d'une Vérité, mais lorsque quelqu'un demande la liberté on le traite comme un chien si on ne le tue pas lui-même.

Très tôt dans la Bible Dieu affirme qu'Il n'a rien à faire des sacrifices, de la graisse des animaux. La demande de Dieu par rapport au Sacrifice concerne le Sacrifice de nos propres défauts. Il demande à toute l'Humanité de changer dans son coeur, de retrouver la Divinité qui est en chacun de Nous Tous Hommes de la Terre.

Ah les religions quand tout est pris au pied de la lettre !!! Il faut vraiment se remettre en question ! Et ne pas avoir peur de rétablir la vérité quitte à déplaire.
Crépuscule de l'idol
La pandémie H1N1, signe du crépuscule de notre civilisation
http://www.rue89.com/2009/11/28/la-pandemie-h1n1-signe-du-crepuscule-de-notre-civilisation-127726


Bernard Dugué, ingénieur des mines, docteur en pharmacologie et docteur en philosophie, vient de publier l'essai HIN1 La pandémie de la peur (éd. Xenia). Il y livre une analyse sociologique et une perspective historique et philosophique à la pandémie. Rue89 lui donne la parole. Nous reproduisons en entier cet excellente mise en perspective :

Dans mon livre, je prends appui sur les faits, à la fois scientifiques et sociétaux, tentant d'élucider les ressorts de ce qui paraît être un emballement de la machine sanitaire. Partons de l'actualité de ces derniers jours pour illustrer ma thèse.

Sur le plateau de Mots croisés (France 2) lundi 23 novembre, la ministre Bachelot expliquait que le conditionnement du vaccin en flacon de dix doses était lié aux contraintes du marché. Ni Yves Calvi, ni ses invités n'ont cru bon de contredire la ministre. Ce conditionnement résulte non pas du marché mais d'un choix technique dans la gestion sanitaire, avec une commande de 96 millions de doses assorti d'un plan de vaccination généralisé et orchestré avec des moyens logistiques sans précédent. Un esprit critique parlerait d'un acharnement thérapeutique. Pourquoi alors cette obstination ?

Quelques-uns ont parlé de théorie du complot ou de diktat des firmes pharmaceutique. Ce n'est pas sérieux et l'on voit bien comment une certaine opinion frondeuse peut réagir face à l'incompréhension de ce plan anti-grippe. Il reste deux réponses. La première est celle des autorités. La menace est bien réelle, il y a urgence sanitaire et l'incompréhension résulterait d'une mauvaise communication. La seconde repose sur une hypothèse forgée après une réflexion systémique. La machine sanitaire étant un système technique, elle va de l'avant une fois déclenché un processus.

Après le Téléthon, voilà le vaccinathon
Autant dire que cet épisode pandémique est révélateur de quelques pathologies de nos sociétés avancées, qu'elles soient occidentales ou asiatiques. Avec sans doute un excès dans l'application du principe de précaution. Dont la concrétisation se traduit par un mauvais choix technologique dans ce champ thérapeutique. Les plans contenus dans les tiroirs de l'expertise visaient en premier lieu une menace du type grippe aviaire. Ils n'étaient pas adaptés pour cette grippe H1N1.

La suite médiatique et sanitaire est assez évidente à analyser. Il faut produire une menace dans l'esprit des gens. Le procédé est classique. Quelques communiqués d'expertises à sens unique. Et puis des annonces répétitives de décès, de classes fermées et quelques images sélectionnées. Après le Téléthon, voilà le vaccinathon, 300 000 Français vaccinés, quel succès ! Le chiffre peut monter et atteindre le seuil de satisfaction ministériel. Et comme pour le Téléthon, rien de mieux que l'exhibition d'un cas particulier servant de déclencheur d'émotion.

Il n'est pas question de donner de l'argent mais d'offrir son bras à l'infirmière dans le gymnase prévu à cet effet. Pour inciter les Français à le faire, les médias peuvent éventuellement filmer une maman en pleurs suite à l'hospitalisation de sa fille mise sous assistance respiratoire. C'est un procédé très efficace, vu sur France3 ce mardi 24 novembre, dans le JT du soir.

On n'invite pas les passagers d'un bateau à prendre la barre
La menace pandémique a été surévaluée pour répondre aux besoins de la mise en route d'un plan national. Mais certaines données ne sont pas fiables : il n'est pas sûr que tous les cas d'hospitalisation soient liés à la grippe, des virus pulmonaires non grippaux et des bactéries peuvent très bien être impliquées. Les médias en ont-ils trop fait ?

Ce qu'on peut leur reprocher, c'est d'avoir occulté les avis contraires, comme celui du Dr Marc Girard. Mais cela aurait déclenché une belle confusion, un peu comme si les passagers d'un bateau venaient sur le pont pour indiquer au capitaine la barre à suivre !

Les autorités ont donc déclenché une menace pandémique qui ressemble à des événements d'un autre âge, comme la peur du démon et des sorcières, qui furent jugées et exécutées lors de l'inquisition qui vint aux XVIe et XVIIe siècles. Pourtant, ces sorcières étaient bien inoffensives. Hermann Broch avait vu dans cette chasse le signe d'une époque crépusculaire, avec une analyse fort savante sur l'hypertrophie de la théologie et la perte en rationalité qui en résultait.

Un troisième crépuscule de notre civilisation
Nous sommes sans doute au moment d'un troisième crépuscule. Si l'on admet que le crépuscule marqué par la démonologie signe la fin du dispositif théologique et de la sécurisation par l'Eglise. Et que le crépuscule marqué par le nazisme, le stalinisme et les sciences humaines matérialistes et raciales marque la fin du dispositif philosophique dévoyé et des jeux nationalistes d'Etat.

Nous voilà au seuil de cette grande énigme du XXIe siècle. Avec une interrogation : nos gouvernants sont-ils réellement en possession de la science ou bien tributaires des experts sanitaires ?

Je pose la question autrement. Les politiques ont-ils peur, sont-ils devenus fous ? Si tel est le cas, nos politiques ne sont pas si puissants qu'on ne le pense mais plutôt les vassaux des experts, en l'occurrence, de ceux de l'OMS. C'est une hypothèse. Il va de soi que d'autres ressorts se greffent. La panique pandémique présente un intérêt pour les profits de l'industrie sanitaire ainsi que les experts qui en ressortent renforcés à l'instar des chefs militaires du temps de Napoléon.

La thèse du crépuscule est donc la leçon philosophique qui s'impose. Chaque époque a ses priorités et ses dispositifs transcendantaux laissant accroire que si une question est résolue, tout va s'en suivre et que la société ira de son mieux. Nous avons cru que si les questions techniques fondamentales étaient résolues, tout irait dans le bon sens.

Déjà, Ellul et Habermas voyaient des problèmes en 1970. D'aucuns tels Fukuyama ont imaginé une ère post-humaine avec l'usage des prothèses bio-technologiques. Le protocole de Lisbonne a cru en un salut par l'économie du savoir et savoir-faire technologique.
On a cru aux nouvelles technologies en 1998. On croit en une croissance verte. La leçon de cette pandémie, c'est que la profusion de dispositifs techniques peut engendrer plus de problèmes qu'elle n'en résout. Quand l'humanité se sera affranchie de cette « croyance technologique », une nouvelle époque émergera.
laurent
C’est “Crainte et tremblement” de l’existentialiste Sören Kierkegaard qui m’a fait comprendre le sens du geste d’Abraham.
Ce n’est plus la raison ni l’éthique qui fondent un tel commandement, c’est la foi seule. Et l’état de celui qui doit faire face à un tel commandement qui nie tout ce qui existait précédemment, est caractérisé par la crainte et le tremblement. Ce fut l’état d’Abraham dont le chapitre 22 du livre de la Genèse décrit son périple vers le pays de Moryah : il est plongé dans l’angoisse, le silence et la solitude. On aura remarqué dans le chapitre III de ce livre que le patriarche ne dit mot au cours de cette longue marche de trois jours ; c’est son fils qui, le premier, rompt un silence pesant en signalant l’absence du mouton pour le sacrifice. Le père répond affectueusement en disant mon fils (béni) sans que cela ne parvienne à le tirer de son douloureux état.
Un homme, seul, marchant vers son destin : va-t-il garder un espoir de survie grâce à sa descendance ou va-t-il, de sa propre main, s’en priver pour toujours ? Dans les chapitres précédant celui de la ligature d’Isaac (ch. 22) Dieu lui a maintes fois promis que sa descendance serait aussi nombreuse que les étoiles du firmament ou que le sable sur les rives des mers ; que ses enfants s’établiraient pour toujours en terre de Canaan. Mais si Isaac était mis à mort que vaudraient toutes ces assurances divines ? On peut penser que la foi d’Abraham prêtait au dessein divin des ressources miraculeuses. : ressusciter Isaac, par exemple.… Mais sans aucune assurance ni aucune garantie. C’est peut-être le sens de cette mise à l’épreuve d’Abraham : manifester concrètement son abandon confiant à Dieu, sans retenue, sans condition, sans précaution d’aucune sorte. Même au risque de détruire tous les projets, toutes les attentes, tous les espoirs. Un amour de Dieu confinant à la néantisation de l’individu. Il apparaît clairement, dans ce cas, que la foi d’Abraham, telle qu’exigée par Dieu, n’est ni commune ni ordinaire. Cette divinité ne dicte pas une règle de vie, elle ne dit pas comment penser le vrai ni faire le bien. Elle ordonne un acte qui est tout sauf anodin et dont l’accomplissement renverse toutes les règles éthiques établies. Le destinataire est sans défense. Sa seule protection, son unique justification, est la foi.
L’amour que l’on porte à Dieu est-il au dessus de tout le reste, prime-t-il toutes les autres formes d’amour, en l’occurrence l’amour d’un père, Abraham, pour un fils, Isaac ? La réponse ne fait pas de doute car il existe un devoir absolu envers Dieu…
Telle est la Balise Abrahamique.
assunta
DIEU EST AMOUR ET PAR AMOUR DE SA CREATURE
VIENT LUI PARLER SANS CESSE

Pourquoi demanderait-il un sacrifice dans ce cas ?

Dieu étant amour envers l’Homme, désirant que l’Homme évolue pour retrouver sa Divinité en lui-même, Il n’a pas besoin d’un sacrifice pour que lui soit prouvé sa croyance et confiance en Lui.

Cela serait contraire à ce qu’Il a donné à l’Homme : son libre-arbtire. Et contraire à sa patience, sa miséricorde, ses rappels incessant au changement, contraire aux dons qu’Il nous fit (Liberté, Création, Parole, Individualité, Amour) et contraire à l’alliance donnée après Noé par le signe de l’arc-en-ciel. “Chaque fois que je verrai l’arc en ciel dit Dieu je me souviendrai de mon alliance, de ma promesse et je ne viendrai plus engloutir la terre.” Cette Promesse de Dieu à l’Homme est pour encourager celui-ci à toujours aller plus haut, mais pas à punir, bannir, sacrifier, tuer, juger… Ces faits négatifs sont malheureusement le fait des Hommes et de leur mauvaise interprétation ou de leur éloignement de Dieu en eux-mêmes.

Dieu ne fait jamais la morale ni ne nous juge. Il démontre pour qu’on comprenne.
Par l’Arc-en-Ciel Dieu affirme qu’il ne détruira plus ni chair, ni créature, ni la Terre. Cela exprime bien que si cela arrivait par la suite (tuer, punir, condamner, sacrifier) ce serait le seul fait de l’Homme. L’Homme par le sacrifice d’Abraham n’a-t-il pas a voulu démontrer un Dieu à son image alors que c’est lui l’Homme qui doit redevenir à l’Image de Dieu ?

C'est toujours Dieu qui, avant l’homme et plus souvent que l'Homme se souviendra de cette Alliance. Les psalmistes font appel eux aussi à cette Alliance de Dieu. Par ex. le psaume 8 : « Qu’est-ce l’homme, pour que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? » Idem pour Zacharie, à la naissance de son fils Jean-Baptiste : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël… Il fait miséricorde à nos pères, et il se souvient de sa sainte alliance. » (pour ne citer qu'eux).

Un tel Dieu ne peut vouloir de sacrifices, ni désirer que quiconque se sacrifie pour Lui en Son Nom !!!
collectifjalamapa
La foi d'Abraham, ou confiance absolue en Dieu, est notre Héritage commun...

[glow]... Cependant[/glow]

Luc 3/8 :

Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes,

"Nous avons Abraham pour père !"

Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham.
la foi d'Abraham
L'Aïd El-Kebir a débuté vendredi 27 novembre pour les musulmans de France. La plus importante fête de l'Islam commémore le sacrifice d'Abraham qui était prêt à égorger son fils Ismaël sur l'ordre d'Allah. Dieu, ayant constaté son obéissance, a arrêté son bras et lui a donné un mouton à égorger à la place.


Humour
freesoulblog
Ce que j'appelle "conscience collective" est la collaboration des consciences individuelles, dont aucune n'abdique ses personnalité et force propres, mais qui arrivent à un consensus naturel par l'acquisition de l'intelligence du cœur ou intelligence spirituelle ou raison naturelle unique, logique et commune à tous.

http://www.freesoulblog.net/jJA/jJAtv.html, réponse/23nov09 101C43


Non pas :


mais :

Pablo NERUDA
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !

Risque-toi aujourd'hui !

Agis tout de suite!

Ne te laisse pas mourir lentement !

Ne te prive pas d'être heureux !