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lawliya
:(:?azul ayt tmazirt ar bahra snimirgh imdokal olatimdokal inagh lan:?:pp):8
amanar n taghjijt

Said Ezzaoui n’est plus à présenter. Ce jeune militant de juste 25 printemps est on ne peut plus présent sur le terrain du militantisme amazigh. D’ailleurs, il est l’un des membres du comité de suivi pour l’autonomie du Grand Souss, crée après la fameuse déclaration de Taynzert. C’est à ce titre que nous lui avons posé quelques questions auxquelles il a bien voulu répondre.

Pourquoi lancer un appel pour l’autonomie du Souss maintenant ?

Nous pensons que le moment est arrivé et que les conditions sont enfin réunies pour formuler une telle demande. Surtout que pour résoudre définitivement la question du Sahara, l’Etat marocain a proposé d’accorder l’autonomie à cette région en omettant complètement et totalement les autochtones amazighs. Ainsi les Rifains et les Soussis ont décidé de réagir. Ils ont mis sur place des comités pour revendiquer le statut d’autonomie pour leurs régions respectives. D’ailleurs, les associations amazighes du Nord n’ont pas hésité à exiger haut et fort l’autonomie pour le Rif lors des manifestations du 1er mai dernier. Pour notre part, pour faire concrétiser ce projet on ne peut plus légitime de l’autonomie, nous avons mis sur place un comité de suivi. En tous les cas, soyez-en sûr, rien ne sera épargné pour le faire aboutir.

Comment est née l’idée de demander l’autonomie du Souss ?

Historiquement parlant, le Souss a toujours joui d’une indépendance relative par rapport au pouvoir central. Ses seuls liens avec le Makhzen se réduisaient à deux petites choses : évoquer le roi dans les prêches du vendredi et user de la monnaie marocaine dans les échanges commerciaux. Les tribus de la région ont toujours eu leurs propres institutions judiciaires et administratives et même militaires. D’ailleurs, des confrontations, parfois meurtrières, entre elles et le Makhzen ont émaillé leur histoire pour le moins conflictuelle. Ainsi celui-ci n’hésitait pas à désigner le Souss et toutes les autres régions qui refusaient opiniâtrement son autorité de « blad ssiba ». A ne pas omettre les différentes alliances et autres confédérations tribales (Tagizult, Tahggat, Ait Ouaouzgit, Achtouken, Ait Baâmrane, Ihahan…), qui n’avaient jamais aucun lien -même ténu- avec le Makzhen, et qui ont toujours existé dans l’histoire du Souss. Ce qui montre que l’idée de l’autonomie est ancrée dans la culture politique des habitants de la région. Vient alors l’appel de Taynzert, paraphé par quelque 34 organisations oeuvrant sur toute la région du Souss et la mise en place du comité de suivi composé de 6 militants amazighs bien connus. C’est donc grâce à la rencontre de Taynzert que nos militants ont exprimé clairement et ouvertement leur volonté de demander l’autonomie de leur région, surtout qu’ils sont plus que déçus par le comportement indigne et injuste du régime marocain envers le Souss et ses habitants qu’il a toujours considérés comme inutiles. Cette rencontre a été également l’occasion d’unir les efforts de tous les militants amazighs dont les initiatives ne dépassaient pas le stade de communiqués récurrents et individuels appelant l’Etat marocain à instituer le fédéralisme.

N’aviez-vous pas craint que l’on vous accuse de surenchère et même de séparatisme comme c’était le cas avec les Rifains ?

Lorsque nous appelons à l’autonomie du Souss, nous ne faisons qu’exercer quelques-uns de nos droits et nous ne demandons à l’Etat central que nos droits tels qu’ils sont définis par les conventions internationales et les lois marocaines. En fait, nous ne faisons que militer pour un Etat réellement fédéral qui accorde aux citoyens de ses régions le droit de gérer leurs propres affaires, de jouir de leurs richesses et de leurs ressources, qui sont continuellement détournées et investies dans le Maroc utile. L’exemple du Souss est là pour montrer que je ne divague pas. Voilà une région immensément riche, mais qui souffre de l’exclusion, de la misère à tous les niveaux et d’un manque flagrant d’infrastructures. Il faut savoir que la majorité des villages du Souss sont enclavés, manquant de routes, d’hôpitaux, d’écoles, d’électricité… Notre revendication d’un Souss autonome ne veut en aucun signifier que nous sommes les tenants d’un quelconque séparatisme. Loin s’en faut. Nous sommes plus qu’unionistes, mais dans le cadre d’un Maroc fédéral qui se réconcilie, enfin, avec ses enfants et ses régions, et qui fasse une coupure définitive avec le modèle jacobin, centralisateur, hérité des Français.

Pour quelle raison les grandes structures associatives amazighes n’ont pas encore ratifié l’appel ?

En fait, seules les associations amazighes présentes à Taynzert l’ont signé. En tous les cas, le comité va faire le nécessaire. Il prendra contact avec les autres associations amazighes qui travaille dans le Souss. Le mouvement de l’autonomie du Souss n’est le monopole de personne. Il est ouvert à tous et à toutes.

Votre appel pour l’autonomie du Souss a été accueilli avec beaucoup de joie avec les internautes amazighs du Souss, ça vous surprend ?

Pas du tout. Nous n’avons nullement été surpris par le soutien que nos expatriés ont manifesté pour notre revendication autonomiste. D’ailleurs, ils ont toujours été attachés à leurs origines et n’ont de cesse d’apporter leur aide pour nos causes.

Nous, dans le mouvement autonomiste, comptons énormément sur la communauté soussie à l’étranger pour expliquer la question de l’autonomie de notre région à l’opinion internationale. Et le cas échéant, faire pression sur l’Etat pour accorder à notre région l’autonomie tant souhaitée dans un Maroc fédéral respectueux de ses citoyens.

source :
http://oulhadjlahsen.blogspot.com/2...
hassan bahaoui
:p:8azul fkolo matgan amzigh.s omzwaro are bahra snimirh imdokal linigan togas bach adlkamn taskfaltad bahra ifolkin amas imssray ntamsmonin lilanin amas ogans n taghjijjt ola tisgiwns.nkin rih adawn inih isgih yan ofgan ilan h tsgiwin ntaghjijt.tamazirtino igats igharghar hati tssanmts kolo.irih ang afos hofos bach analkam ayli nra.ghilad had site ntmazirt tga: www.igharghar.c.la. tanmirt bahra iflojan. ayouzz
mbark ouli
salut
je suis tres heureux d ecrire ces petits mots afin d expremer mon grand joix pour ce manifique sit de tarjijte ...salut a tous las amazighiennes ...et desole si j ai fait des fautes..
mbarek aghzou(Dimanche 22 Juillet 2007/12:36:37)
amazigh n Taghjijt
Abdelaziz Louazani, le président de l’association Ouzgane pour le développement s’est présenté devant le tribunal de grande instance de Aguelmim au sud du Maroc (province d’Aguelmim) le 9 juillet 2007 dernier.




Les personnes à l’origine de la plainte lui reprochent d’avoir tenu des propos par lesquels il aurait notamment expliqué qu’il fallait revenir à l’époque de la Ssayba lors de la rencontre organisée sur le thème de la terre et des expropriations par le Congrès mondial amazigh (CMA), la Ligue amazighe des droits humains, et l’association Ouzgane pour le développement, le 10 février 2007 à la Maison de la culture de Bouizakarne. Propos que nous reproduisons à charge : « Nous devons retourner à l’ère du Saybah dont ont résolu les problèmes par force, maintenant on ne peut pas les résoudre même par la loi » et « Le Maroc reste sans souveraineté ». Selon le mis en cause : pour faire taire toute révolte face aux pratiques mafieuses de certains propriétaire terriens puissants, sous couvert d’atteinte à la mémoire , saisissent la justice pour diffamation. En despotes averés il font fi de toute liberté d’expression. D’après de nombreux présents sur place : ces plaignants ne sont en effet que des membres de la mafia locale du foncier qui possèdent des ramifications dans les milieux officiels. L’accusé quant à lui dirige une association qui fait de la question de la terre et de la protection de l’arganier son principal axe d’intervention. Il est par ailleurs membre actif de la Ligue amazighe des droits humains, une ONG bien implantée dans la région.


Abdelaziz Louazani avait appelé les partis politiques, les syndicats nationaux, les organisations de la société civile, les associations des barreaux des avocats, à venir le soutenir pour défendre la liberté d’expression et d’opinion lors de sa convocation au tribunal. Cet appel sera entendu au-delà du Maroc puisque viendront apporter leur soutien, Lounès Belkacem, le président du CMA, l’une des ONG qui avait organisé la fameuse rencontre dans laquelle était intervenu Abdelaziz Louazani, ainsi que Belaïd Abrika, militant du « Mouvement citoyen » de Kabylie. Ce dernier qui avait assisté la veille parmi le public à une conférence organisée à Bouizakarne par la section locale d’Azêtta (le Réseau amazigh pour la citoyenneté) et le CMA était déjà intervenu dans l’assistance pour apporter son soutien au militant amazigh. La quarantaine de représentants et militants d’associations, présente à Guelmim ce lundi 9 juillet investissent dès 9 heures du matin la salle d’audience du tribunal. On remarquera également la venue de l’ancien président du CMA, Rachid Raha, de militants des réseaux associatifs amazighs au Maroc, Tamaynut et Azêtta, ainsi que de militants de nombreuses associations locales, de militants de la Ligue amazighe des droits humains et d’Amina Ibnou-Cheikh, la directrice du journal « Le monde amazigh », mensuel publié au Maroc.


Abdelaziz Louazani et la dizaine d’avocats venus le défendre se verront notifier le report du procès au 5 novembre 2007. Selon le coordinateur général de la Ligue amazighe des droits humains, Saïd Ezzaoui, ce report s’explique par la forte mobilisation de soutien. Le procès nous dira-t-il a été reporté car « ils pensent que la présence des avocats et des militants amazighs diminuera ». Et d’ajouter immédiatement : « … mais on travaille pour que la mobilisation se poursuive ». Une affaire à suivre.
amazigh n Taghjijt
Déclaration Taynzert
Pour l’autonomie du grand souss

• Vu que la fédération du Souss, a toujours été autonome par rapport au pauvoir centarle Marocain.
• Vu qu'elle possède énormément de richesses et autant d'atouts, elle est certainement être capable, grâce au sérieux et au dynamisme qui a toujours caractérisé ses habitants, de gérer ses propres affaires et construire une économie extrêmement forte et compétitive ;
• Vu que ses richesses ne profitent ni à elle ni à ses enfants, car elles sont tout simplement transférées par le Pouvoir central vers l'axe de Rabat, Casa et Fès ;
• Vu que les Soussis ont toujours été politiquement exclus par le Pouvoir, il leur a été impossible de gérer leurs propres affaires faute d'une démocratie locale et réelle;
• Vu que les Soussis sont encore et toujours méprisés politiquement, économiquement et socialement dans les autres régions du Maroc même s'ils participent massivement, activement à leur développement économique ;
• Vu que la culture amazighe du Souss souffre, chez elle, d'une exclusion et d'une marginalisation quasiment organisées
• Vu qu'elle est victime de politiques arabistes et francophones mises en branle par le Pouvoir.

Considérant tout cela, nous, les soussignés, déclarons :

qu'il est temps d'accorder l'autonomie au Grand Souss ( qui s'étend de Tansift au nord jusqu'à l'oued Dra au sud ; et de l'océan atlantique à l'ouest jusqu'à la frontière algérienne à l'est ) dans le cadre d'un Maroc fédéral et démocratique .
Fait le dimanche 15 juillet à Taynzert.

1. Le collectif Azayku des associations Amazighs ;
2. La ligue Amazigh du droits Humains (Maroc) ;
3. Le comité national pour la réhabilitation des médias amazighs (Rabat) ;
4. Le parti démocratique amazigh marocain (PDAM);
5. L'alliance du Grand Souss pour la protection des richesses et des terres des tribus autochtones (Grand souss) ;
6. Association Izrfan (ex i3adat albassema, Casablanca) ;
7. Association Isni Urgh (agadir)
8. Le comité préparatoire de l'association de l'amitié amazigho-juive ;
9. La coordination Khaïr-Eddine des associations amazighes ;
10. Réseau amazigh pour la citoyenneté, section de Taghjjijt ;
11. Association Usman de Dcheira ;
12. Association Igidar de Taghjjijt ;
13. Association de Biougra pour le développement et la culture ;
14. Association Imal de Taynzert ;
15. La troupe Tinariwine pour le théatre ;
16. Association tifawet pour le developement (Taynzret);
17. Association Hemmou Outtalb pour la culture amazighe (Tiznit) ;
18. L'union des étudiants d'Ait Baâmrane (Université Ibnouzohr-Agadir) ;
19. Association les enfants des résistants d'Ait Baâmrane ;
20. Association Izuran de Lakhsas ;
21. Association Afra de Tiznit ;
22. Association Ouzkan pour le développement ;
23. Le centre du Sud pour le développement, le dialogue et la citoyenneté de Bizakaren ;
24. Association Tamunt de Taghjjijt ;
25. Association AZA d'Agoulmim ;
26. Association Isni d'Ifni ;
27. Association Idrfiyen pour la culture et l'art d'Agadir ;
28. Association Imhdaren de Tiznit ;
29. Association A nbedd de Mesti ( Ait Baâmrane )
30. Association Massinissa de Dcheira ;
31. Association Imal de Dcheira ;
32. Association Asays de Dcheira ;
33. Association Tamunt pour le développement et la coopération (Achtuken Ayt Baha) ;
34. Association Azemz de Taroudant ;

Seules les organisations présentes lors de notre rencontre sont mentionnées ici. La liste est donc encore ouverte pour toutes celles qui désirent rajouter leur signature, après un contact avec le comité de suivi.
De plus, une pétition d'un million de signatures est en cours de préparation.
Le comité de suivi :
Abderrahim chhaibi (Agadir) 070 79 62 72
Brahim amekraz (Rabat) 066 82 93 03
Ahmed Elkhanboubi (Tiznit) 067 90 23 51
Brahim lakhssasi (Bizakaren) 068 98 98 92
Rachid buqssim (Agadir) 068 62 42 88
Said Zzawi (taghjijet) 070 96 61 40

Grand.souss@gmail.com
Amazigh n Taghjijt
Maroc : enfin une ONG amazighe des droits humains


25 ans, enseignant, Said Ezzaoui est un fervent militant qui n’a de cesse de lutter pour les droits du peuple amazigh. Il a été membre des plus grandes organisations amazighes avant de décider avec ses amis- tout aussi actifs- qu’il est temps de mettre sur pied une ONG amazighe des droits humains. Il faut dire qu’elle en manquait terriblement. Ce qui fut concrétisé en peu de temps. Et c’est en tant que son coordinateur général que nous l’avons contacté pour répondre à quelques-unes de nos interrogations. À lire impérativement !

- Pourquoi une Ligue amazighe des droits humains ( LADH) ?

- Nous sommes un groupe de jeunes militants, pratiquement tous issus du mouvement culturel amazigh (MCA), qui étaient conscients, depuis longtemps, de la nécessité de créer une structure organisationnelle à même de défendre le peuple amazigh non seulement au Maroc, mais dans l'ensemble des pays du Tamazgha. Ainsi, le plus logiquement du monde, la Ligue amazighe des droits humains (LADH) a vu le jour dans le courant de mois juillet dernier. Les raisons sont les suivantes : les violations continues des droits du peuple amazigh (droits culturels, droits linguistiques, droits économiques, droit à la vie et à l'existence...) ; le mutisme total de toutes les associations et autres organisations des droits de l’homme- d’obédience arabiste- œuvrant au Maroc par rapport à la situation inique que vivent les Amazighs ; la participation dans la dynamique internationale du mouvement des droits de l'homme. Ce qui passe, à mon avis, par le biais de deux modes d’emploi : intégrer, d’une part, les revendications amazighes dans le processus mondial de défense des droits humains et, d’autre part, les faire connaître le plus possible aux organisations internationales comme l’ONU…

- Pour quelle raison vous dites que les ONG des droits de l’homme sont d’obédience arabiste ?

- Nous, membres de la Ligue amazighe des droits humains, ne nions en aucun cas le rôle historique important de ces organisations dans la défense et l’amélioration des droits de l’homme au Maroc. Mais nous nous sommes rendu compte qu’elles font totalement litière des droits culturels, linguistique et historique du peuple amazigh. Leur vision de la défense des droits de l’homme est théoriquement globale et n’exclue personne, mais dans la réalité, c’est tout autre chose. Et ce, pour des raisons idéologiques plus qu’évidentes. Nous n’oublierons jamais l’attitude scandaleuse de Abderrahman Ben Amrou, l’ex-président de l’Association marocaine des droits de l’homme ( AMDH) et l’un des ténors du parti de l’Avant-garde socialiste lors du congrès de la Confédération internationale des droits de l’homme (FIDH) tenu à Casablanca en janvier 2001. Il avait refusé catégoriquement de soutenir une proposition appelant le régime marocain à officialiser la langue amazighe. Pire encore, lors des Congrès de ses ONG marocaines, nous savons également que bon nombre de nos militants amazighs y sont souvent l’objet de pressions tous azimuts et d’intimidations diffuses. En fait, ces ONG restent encore et toujours tributaires des courants arabo-baâthistes, qui dominent toutes leurs structures et tous leurs appareils exécutifs. À telle enseigne qu’il est parfois très difficile de les distinguer de tous ces partis arabo-islamistes présents sur l’échiquier politique marocain. Des partis qui ne ratent jamais aucune occasion de s’enorgueillir d’être très dépendants du Moyen-Orient. Vous pouvez en juger vous-même. Lisez juste leurs communiqués pour savoir à quel point, pour ces organisations, seuls les problèmes arabes ou des Arabes sont dignes d’être évoqués !

- Peut-on dire que ce sont donc des ONG pour la défense des droits de l’homme " arabe " ?

- Malheureusement oui. Ces organisations n’ont jamais démontré qu’elles défendent les droits du peuple amazigh. C’est un sujet qui ne les intéresse guère. Contrairement au problèmes des Arabes et du Moyen-Orient. D’ailleurs, elles ne parlent que de cela. Dans ces conditions, on ne pouvait indéfiniment rester les bras croisés et les attendre qu’elles changent d’attitude. Nous devions agir et nous prendre nous-mêmes en charge. Nous avons donc pensé créer notre propre organisation qui aura pour tâche principale la défense des droits du peuple amazigh non seulement au Maroc, mais dans tout le Tamazgha.

- Ne pensez-vous pas qu’une telle organisation devait exister depuis longtemps déjà, vu la multitude d’injustices dont est victime le peuple amazigh ?

- En effet, il fallait que les militants amazighs créent une organisation des droits de l’homme propre à eux depuis longtemps. Puisque les violations des droits du peuple amazigh ne datent pas d’aujourd’hui. Si ce n’était pas fait, c’est pour ces raisons. Une bonne majorité d’entre eux ont plutôt opté pour le travail associatif qui, comme vous le savez, a toujours oeuvré d’une manière concomitante sur trois domaines : le culturel, le politique et les droits de l’homme. En parallèle, une partie de nos militants a plutôt tablé sur un changement à venir des organisations existantes au Maroc par rapport à la question de l’amazighité. Comment ? Par l’entrisme au début et en y créant des groupes de pression, par la suite, afin de les amener à s’intéresser à la situation désastreuse du peuple amazigh. Mais en vain. Nos espoirs ont été déçus, car elles sont toujours restées crispées et insensibles par rapport à tout ce qui a trait à l’amazighité. Nous n’avions plus le choix. Il nous fallait notre propre organisation. Nous avons attendu que les conditions soient réunies pour passer à l’ " acte ". Ce qui fut fait. La LADH a vu effectivement le jour. Et ce pour défendre les droits de l’homme dans leur globalité, tels qu’ils sont définis par tous les traités internationaux.

- Et l'administration marocaine, ne s'est-elle pas opposée à votre projet ?

- Cela fera bientôt trois mois que notre organisation est née, et à ce jour nous n’avons aucun problème avec les autorités. Il faut dire que nous avons fait les choses dans les règles. Nous avons préparé minutieusement notre dossier en respectant scrupuleusement les exigences de la loi. Nous avons reçu en conséquence notre récépissé provisoire. Sans aucun problème.

- Vous habitez dans l'arrière-pays du Souss ( Bouizakarn, Taghjjijt et Timoulay…), n'est-il pas difficile de travailler dans de telles conditions ? Ne serait-elle pas mieux que vous soyez dans une grande ville comme Agadir par exemple ?

- Il est vrai que les fondateurs de la Ligue amazigh sont loin des grands centres urbains du Souss, mais sachez que cette situation a du bon. Car là nous sommes des témoins directs des terribles souffrances de nos populations rurales complètement exclues. Je suis d’avis que les conditions de notre combat seraient probablement meilleures dans les villes, mais l’évolution technologique impressionnante des moyens de communication et leur accessibilité ont fait que les distances se sont grandement rétrécies. Je tiens quand même à faire une mise au point : notre combat est celui de tout un peuple. Il ne doit en aucun cas être monopolisé par nos seules élites citadines. C’est l’affaire de tous les Amazighs, sans exception aucune.

- Quelles sont les réactions des autres organisations marocaines des droits humains par rapport à l’avènement de la LADH ?

- La création d’organisations telles que la nôtre est un droit que protègent tous les traités et toutes les conventions internationales des droits de l’homme. Si ces organisations y croient réellement et s’y inspirent, normalement, elles sont obligées de nous respecter et même de nous encourager. Mais jusqu’à présent, nous n’avons aucune réaction, ni positive ni négative. Par ailleurs, beaucoup de militants amazighs au Maroc, dans les pays du Tamazgha et dans la diaspora se sont manifestés pour nous souhaiter leur soutien le plus ferme.

- Pouvez-nous faire un bref topo sur l’essentiel de vos actions jusqu’à aujourd’hui ?

- Malgré le jeune âge de notre organisation, elle a pu quand même suivre avec une attention particulière toutes les violations des droits du peuple amazigh que ce soit au Maroc ou dans tout le Tamazgha. Ces cas ont été signalés aux responsables gouvernementaux et ont fait également l’objet de communiqués de dénonciation, diffusés via la presse nationale et internationale. On peut en citer : l’interdiction des prénoms amazighs, l’expropriation de notre peuple de ses terres ancestrales et de ses richesses naturelles, l’empêchement scandaleux de la troupe libyenne, Ussan, de participer au festival de Tanger, la lâche tentative d’assassinat dont a été victime Dda Hmad Adgherni… Pour rehausser le niveau de ses militants, la LADH a organisé plusieurs ateliers de formation dans le domaine des droits de l’homme. Dans le courant du mois de novembre 2006, sera organisé son premier conseil national, qui est la plus importante structure en son sein après le congrès national. Il sera l’occasion pour que les membres du bureau exécutif et les coordinateurs régionaux ( 10 comités régionaux ont vu le jour dernièrement ) pour discuter et étudier les derniers développements de la situation de droits de l’homme au Maroc, la situation du peuple amazigh, les stratégies à venir de la LADH…

- Quels sont les projets que vous vous êtes fixés ?

- Ce n’est pas cela qui nous manque vraiment. Même si la liste est longue on peut les résumer ainsi : organiser des journées d’études et ateliers sur la situation des droits de l’homme en général, et du peuple amazigh en particulier ; préparer des rapports réguliers sur les violations flagrantes des droits de l’homme ; fonder un centre médiatique spécialisé dans la question des droits de l’homme ; mettre sur pied des rencontres avec d’autres organisations nationales et internationales qui œuvrent dans le même domaine…

- Vous parlez souvent du peuple amazigh, quel sens lui donnez-vous ?

- En tant que marocains, nous appartenons géographiquement et politiquement à un pays, le Maroc. Le peuple qui habite ce pays et tout le Tamazgha est amazigh par excellence. D’ailleurs, toutes les sciences ( sciences humaines, archéologie, Histoire, anthropologie…) le prouvent et le démontrent. Or au cours de l’Histoire, les royaumes amazighs ont vécu des périodes de déclin qui ont vu la venue de bon nombre de peuples ( Phéniciens, Roumains, Byzantins, Vandales, Arabes, Français…) à des fins coloniales ou pour trouver refuge chez nous. Ces groupements humains, aussi forts qu’ils pouvaient être, n’ont jamais pu imposer aux Amazighs leur culture ou leur manière de vivre. De tout temps, notre peuple a préservé farouchement ses spécificités identitaires et culturelles.

- Et le peuple arabe ?

- Dire qu’il y a un peuple arabe en Afrique du Nord est complètement non fondé et ne résiste pas devant les preuves de la science et de l’Histoire. Le peuple arabe existe bien évidemment, mais chez lui, en Arabie, alors que l’Afrique du Nord est la terre du peuple amazigh. Quant au fait que le Maroc est totalement islamisé, là aussi c’est un mythe plus qu’autre chose. Un mythe que les barbus et les tenants d’un État religieux savent maintenir à dessein. Notre pays a toujours connu une pluralité confessionnelle. Il y a effectivement des religions qui ont disparu, mais leurs influences est toujours aussi vivaces. En tous les cas, et c’est mon point de vue, la religion est changeante. On ne peut donc la considérer comme un paramètre stable définissant l’identité de tout un peuple. Par ailleurs, je m’étonne toujours de ceux qui parlent, à souhait, du peuple arabe, turc, perse, mais se refusent à évoquer les Amazighs, comme un peuple à part entière avec son Histoire, son identité et sa culture. Ceux qui nous considèrent comme des Arabes et intègrent notre Tamazgha à leur monde arabe montrent, de ce fait, au grand jour leur vraie nature de colonialistes et d’impérialistes.

Lahsen Oulhadj /www.oulhadjlahsen.blogspot.com
tisselguit28
Salam


Je cherche à faire connaissance avec les chleuhs aussi du mon entier afin de mener des actions...se réunir et s'enrichir les uns les autres...on remarque qu'il y a plein de chleuhs et à chauqe fois que je parle avec un chleuh ..il me dit tout le temps mais où sont les chleuhs... et c'est vrai que c'est dommage de voir qu'il faut un mariage, une manifestation, les vacances ou autres pour tous se rencontrer...je voudrais vraiment continuer toutes les actions qu'on commençaient à mener pas mal d'association comme ce site ou encore asays tamaynut etcccccc....afin que rencontrer des chleuchs ne soit plus de l'order de l'exceptionnel..

Allah y horne
Tisselguit28
hassan taynzert
azul flaoun !
tarifa ayga an tafit yan sujet de droit de l'homme ammas n livre d'or. ar yid isktay lih guiz publiyih ola nkkin yan rapport n l'ayyam tibbiya li thiyl tmsmount imal mais malheureusement ord ifough s ghikli s ikhssa achkound iga ta3rabt.
mad rih atnnih h onchkkad kolo igat wahwa ikhssa le webmastre aywakb lahdat n tmazert bach ighira tamazert adas if yan oudm ifoulkin dar l'autre. aytmatnh h la ligue amazigh (LADH) ord ouchkin ad publiyin h livre d'or abla lih kolo sdou9rn iggoura n site n mayrouch achkou nkin zrih lmail nss parmi les contacts li mou tsifd LADH.
gmatnh mayrouch ati l'information tga lamant h igui omgrd nk bach ast tslkmt i les visiteurs n site nk .
hawlat atwakbm l'actualité n tmazert d ladrouf nss bach ad tskrm yat site bahra ifolkin, lih ak tlla net ghilad amas ntghjijt ati l'information trkha bach ast tafit ....

nKKin htasga inw han iska guih ghayour 3la tamazert nh irih adas nf yan oudm bahra ifolkin ...
ar ghakoudan slam n gmatoun hassan ouhmmou h taynzert .
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La Ligue Amazighe de
العصبة الأمازيغية لحقوق الإنسان تتضامن مع نادي هلال الناظور

أصدرت لجنة القوانين و الأنظمة بالمجموعة الوطنية للنخبة لكرة القدم قرارها القاضي بإسقاط نادي هلال الناظور، نتيجة لمؤامرة حبكتها أطراف معينة تضمر العداء و الكراهية لكل ما هو أمازيغي.
ونظرا لما يشكله هذا الحكم من تمييز واضح بين الأندية الوطنية، و إشاعة للفكر العنصري داخل مجال الرياضة؛ الذي يعتبر مكانا للمساواة و تسييد الأخلاق العالية و الروح الرياضية، فإن العصبة الأمازيغية لحقوق الإنسان تعلن ما يلي:
- تضامنها التام و اللامشروط مع نادي هلال الناظور.
- تنديدها بالحكم العنصري ضد نادي هلال الناظور.
- مطالبة لجنة القوانين و الأنظمة بالمجموعة الوطنية بإنصاف نادي هلال الناظور، و بالتراجع عن قرارها.

عن المكتب التنفيذي للعصبة الأمازيغية لحقوق الإنسان




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La ligue amazighe des droits humains
Tél. 070966140/072130067
Fax : 028789426
E-mail : ligueamazighe@gmail.com