Livre d'or

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Michèle Schneider
D'accord avec tout ce que j'ai lu sur ce livre concernant LES expos et les échanges de Surel. J'ai aimé ces moments de rencontre et de partage.
Maintenant je me demande comment nous pourrions prolonger le thème des femmes en abordant la question douloureuse des femmes battues. Elles méritent notre attention, notre soutien, et notre force de dénonciation. Conférences, romans, films,... pourraient nous aider. A méditer???
Jean Paul Sandelion
Pour un essai c'était un coup de maitre au niveau du contenu, de l'émotivité, de la diversité des intervenantes, de la décoration, de l'ambiance; de la convivialité doublée de la chaleur et du sérieux du sujet. Bravo aux deux associations.
Claude Magnan
D'un romanais qui était à la soirée
Une soirée forte ! des sentiments mélangés : colère contre l'invincible cruauté et stupidité humaines, admiration pour
ces femmes qui se sont battues, se battent au quotidien, sans abdiquer de ce qu'elles sont, mêmes transplantées dans
un monde moins dur, mais où les mêmes horreurs sont à peine dissimulées sous une si mince couche de verni... "je
compte les gouttes d'eau, me souvenant que mon peuple n'en dispose point"... admiration pour tout ce qui les fait
rester droites, dignes et belles... et l'idée qu'il nous reste aussi à balayer dans notre propre cour.
Michel Penel
A Surel, un peu de réflexion de nos rebelles, car elles sont belles nos rebelles. Femmes et libres, c'est bien ainsi que nous les voulons.
Eliette Cluzel
Peut-être même avaient-elles fouillé
dans leur album de famille, décroché un cadre et ainsi redonné place à ces dames que le village ou la campagne
encore toute proche avaient dû connaître.
Un bel espace que cet Espace liberté, une belle expo, que l?on emporte avec soi alors que les grandes vitres du
bâtiment reflètent la silhouette du visiteur qui repart, suivi par le regard de tous ces visages de femmes qui
disent tant de choses. Pour moi, j?ai en souvenir cette photo : un rideau blanc, des mains croisées sur le tablier,
des yeux qui expriment à la fois l?appel et la méfiance. Je me demande aussi ce que cette femme aurait ressenti
si elle avait été là, à ma place, en train de regarder d?autres femmes, de découvrir d?autres destins. C?est là le
jeu infini des hasards.
J?y suis allée et vraiment j?ai bien fait car j?ai découvert un St-Marcel les Valence autre que celui que bien
souvent je n?avais fait que traverser.
Eliette Cluzel
Il me suffisait d?être là et de regarder : des photos de femmes, de tant de femmes, étaient là, derrière la vitre,
bien accrochées, si bien que j?ai presque oublié de méditer sur la corde et les pinces à linge.
J?ai regardé toute la ligne, comme on lit de gauche à droite. J?ai recommencé ensuite, de droite à gauche et
même de haut en bas. Et j?ai voulu repérer les photos sur lesquelles j?allais m?attarder. Difficile. J?étais fascinée
par la juxtaposition de certains regards qui ne se regardent pas, de ces yeux emplis de leurs vies, choisies ou pas
choisies. Et mon propre regard allait de l?une à l?autre pour percer le mystère des conditions et des destinées de
chacune, dans le temps et dans l?espace. Et puis, une détente et une complicité aussi avec certaines. « Elles
doivent être du coin, celles-ci. » C?est ce que je me suis dit car je les voyais toute prêtes à me passer un pain,
un bouquin ou à relater la dernière anecdote en cours à St- Marcel?
Eliette Cluzel
Lettre d?une petite voisine de passage : mon petit viron expo à Saint-Marcel
Je savais bien qu'il y aurait des pinces à linge, et, donc, vraisemblablement, une corde à linge.
Je me suis dit : " ça y est, encore des histoires de bonnes femmes...."
Je savais aussi que ça se passait dans un lieu dit Espace Liberté et que le thème de l?exposition en était Les
femmes résistent ;ça devenait intéressant : De la résistance aux tâches dites féminines.
J?y suis donc allée, bien qu?un peu tard dans l?après-midi. Il faisait beau, belles couleurs d?automne des
platanes devant le bâtiment de l?Hôtel de ville, très jeu de construction de mon enfance. J?ai un peu fait crisser
les feuilles sèches, le temps d?arriver sur le lieu de l?expo, juste derrière. Des vitres, de l?espace, et même une
certaine élégance. « Pas mal du tout, et même surprenant. » C?est ce que je me suis dit.
Et voilà, je n?ai pas eu besoin de me dire que les portes devaient être fermées et que je ne verrai rien de l?expo.
Daniel
S'il ne fallait retenir que quelques mots: "L'Amour de l'Humanité"exprimés avec beaucoup de sensibilité et de conviction par Chantal UMURAZA
Elisabeth
Encore sous l'émotion des témoignages! Le monde paraît plus large! Merci à Fabien de mettre en forme pour qu'on puisse continuer à profiter de ces temps forts
Emmanuel
...Magie de l'autre, magie des racines et des branches qui ne cessent de vouloir porter fleurs...
La beauté est là, et chacun dans sa vie essaie de l'exprimer.
N'est ce pas là notre résistance ?
Résister pour la paix et la beauté...
Qu'elles s'éveillent en nous ! Autour de nous ! Ailleurs ! Ici, à Saint-Marcel !