Livre d'or

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loic le meur
Versants
(À ceux de Ladrecht)
Au pied de l?escalier que montent les jardins, l?émoi d?une soirée
Plus loin sur l?Auzonnet qui trace la vallée, la rumeur du désert
Les arbres imbéciles étarquent le sillon de crêtes indécises
Un hiver en été qui s?échappe des sources
La strate des collines persillées de charbon.
Aux aubes de la nuit
Je les revois encore les sombres espagnols enragés de vengeances, s?enquiller vers les puits ces farauds de castille
Ils creusent au rocher, soldatesques farines, ensuqués de silice
Et ces maures souriants descendants des Aurès, ils rêvent du djebel aux calcaires équarris
Allongés dans les tailles cognant sur l?anthracite
Et nous fils des hauts déboulant de l?école, foudroyant les déblais de la marque des autres
Partageux des misères de tous ces immigrants.
Déportés des surfaces
Où sont-ils donc partis, dans cette fin de journée ?
Les casernes sont vides au flanc des vieux chantiers.
Et ce c?ur taraudé que de t?avoir perdue, aux détours de passés q
Thierry CHAZAL-MARTI
Mes deux arrières grand-pères sont nés vers 1840 l'un sur le plateau ardéchois l'autre, non loin de là en Lozère. Ils sont descendus sur le bassin houiller des cèvennes sans doute dans l'espoir de meilleures conditions économiques pour leur famille. Mon arrière Grand Père étaient mineurs avec ses nombreux fils à Treyslis. Ils habitaient le St Christian sur les hauteurs de Rochessadoule. Mon grand père fut boute feu à Rochessadoule et, syndicaliste et militant communiste, participa aux événements de 1936. Mon Père lui même mineur mais de jour préféra quitter le pays en 1952 pour une carrière militaire. Du côté de ma mère, toujours des mineurs de Rochessadoule. Mon grand père y est né. Après la guerre de 14 (il y resté mobilisé 7 ans - 3 ans de service obligatoire + 4 ans de guerre), il se marie à une des filles du café BRUN qui se trouve à la valette. Le couple va rapidement s'installer à Bessèges au 3 de la rue Danton. Son beau-père lui apprend le métier de charron...
Dominique Castanier
Merci, vraiment pour ce site. Beaucoup ont du partir, comme nous, mais on n'oublie pas là où on est né, on garde toujours son pays d'origine, ses racines.
Comme dit un proverbe grandcombien à :
"Rodo, rodo, tarnagàs,
A La Grand coumbo revendràs" !Merci pour faire connaître ce qu'a été la vie de nos anciens.
Janine Sabadel
Bonjour,
Native de La Grand'Combe, je remercie Thierry d'avoir fait ce site pour faire connaitre à tous la dure réalité de nos pères et grands pères dans la mine.
Il reste que nos Cévennes sont si belles et qu'il faut y aller en visite.
A bientôt.
Janine
mineur.cevennes
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