Ils se sont quittés comme on les avait laissés, un soir de mai dernier. Pas bon amis, au vu de l'intensité de l'opposition livrée. Non, seulement incapables de se départager, une fois encore, au terme d'un match nul (0-0) qui fige leurs positions dans le trio de tête. Lille et Paris, c'est une histoire qui se répète inlassablement. Celle d'un club nordiste incapable de s'imposer au Parc depuis treize déplacements. Celle d'un club parisien incapable de battre les Dogues depuis quatre rencontres toutes compétitions confondues. Eden Hazard et Javier Pastore, opposés dans la presse depuis le début de la semaine, auraient pourtant dû avoir droit au chapitre. Ecrire le leur, celui d'un duel à distance attendu. Il n'en a rien été. Ils sortent donc, comme les vingt autres acteurs de la soirée, figés par le froid et dans leurs positions respectives (Paris 2e à la différence de buts, Lille 3e à deux points de son adversaire du soir).
Devenu un peu plus fou, le match n'a pas basculé, comme on au